6h25. Retentissement strident de la sonnerie du réveil. Léonie ouvre un œil, puis deux. Son cerveau se met machinalement en route, et de là arrivent les premières pensées matinales.
“Mais pourquoiiiiiiiiiiiiiiiii ???????????????????? Noooooon, j’veux pas y aller ! J’en peux plus de ce taf ! Pffff, quelle vie de m… !!!”
“Je suis vraiment trop mal dans ce boulot.”
“Arffff. De toute façon, j’vois vraiment pas ce que je pourrais faire d’autre. Et puis bon, ça met du beurre dans les épinards”.
Léonie rumine et désespère. Au fond d’elle, elle sait pertinemment que ce boulot n’est pas pour elle. Dès qu’elle y pense, elle en a une boule au ventre et au cœur.
Chaque matin depuis 3 ans, Léonie se lève avec les mêmes réflexions, et chaque matin depuis 3 ans, elle les repousse d’un revers de main à l’aide d’un puissant café et finit par se rendre à son travail en mode automatique. Achevant chaque tâche sans émoi ni plaisir.
Tu te retrouves en Léonie ? Toi aussi, tu as ce sentiment de passer à côté de quelque chose ? Toi aussi, tu ne sais pas comment trouver ta voie professionnelle ou tu n’oses pas te lancer dans une nouvelle aventure ? Alors cet article est fait pour toi, j’ai vécu la même chose. Laisse-moi te raconter…
Sommaire :
4- L’accomplissement et la satisfaction
Comment trouver sa voie professionnelle : les années d’errance
De nombreuses années, j’ai occupé des emplois, divers et variés, qui ne me convenaient pas. Où je ne me sentais pas à ma place. Certains, tellement, que j’arrivais à m’en rendre malade. Alors je transférais derrière tout mon mal-être sur mes proches, en étant pessimiste et insupportable au plus haut point.
Je ne vais pas cracher dans la soupe hein, tous les postes que j’ai occupé étaient extrêmement enrichissants et m’ont beaucoup appris. Certains étaient beaucoup plus intéressant que d’autres c’est sûr. Dans tous les cas, je me donnais toujours à fond et on ne m’a jamais reproché mon efficacité et ma rapidité.
Mais même si je mettais toute mon âme dans ce que je faisais, je ne m’y retrouvais pas. Je ne ressentais ni fierté, ni accomplissement. En fait, le problème était que je n’avais pas encore trouvé ma voie professionnelle. Cette étincelle de motivation qui vous fait lever le matin, même les jours sans.
Enfin, par peur de tout perdre (statut, salaire …), je n’osais envisager d’y faire quelque chose. Je ne me voyais pas tout plaquer et prendre des risques pour une reconversion professionnelle. Je ne me permettais même pas de rêver du job idéal.
Comment trouver sa voie professionnelle : la révélation
Comme tu l’as sans doute lu sur le blog, il y a 2 ans, un événement majeur a changé le reste de ma vie. Et surtout ma vision des choses de la vie et du bonheur. (Tu peux en savoir plus par ici)
Durant cette période de renaissance, j’ai utilisé le développement personnel pour avancer, pour me retrouver. J’ai beaucoup lu, et surtout j’ai appliqué au maximum ce qui m’était enseignée.
J’ai alors effectué ce qu’on appelle un bilan de vie. C’est un moment pour soi, un temps de réflexion où l’on va se poser de nombreuses questions sur toutes les sphères de sa vie.
J’en parle plus en détail dans cet article :
A lire également : Commencer un vrai travail sur soi en 10 étapes
C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que ma vocation était devant mon nez depuis longtemps. Moi qui passais des heures devant mon pc, passionnée par le monde du digital et des réseaux sociaux, j’ai compris que j’étais faite pour les métiers du Web.
Comment trouver sa voie professionnelle : l’action
Une fois cerné le domaine professionnel, et en étayant ma recherche, j’ai découvert le métier qui me correspondait et m’attirait le plus : Community Manager (Spécialiste de la communication sur les réseaux sociaux et des stratégies digitales).
Avec l’aide de ma charmante conseillère Cap Emploi, j’ai rapidement trouvé LA formation qui devait m’apporter les compétences, le savoir et le diplôme nécessaires pour réaliser mon objectif.
Bien sûr, je ne te cache pas que j’ai eu des peurs, des doutes, des questions.
”Et si je me plantais ?” “Non mais 35 ans, t’es trop vieille pour apprendre” “Rhooo, et la galère financière…”
Et là, avec tout ce que j’avais appris et compris depuis mon accident, j’ai fait le contraire de Léonie. J’ai balayé d’un gros revers mon ancien pessimisme et mes peurs, et j’ai foncé. J’ai fait sauter mes propres barrières, et j’ai osé me lancer dans une vraie reconversion professionnelle.
L’accomplissement et la satisfaction
Voilà maintenant 7 mois que j’ai entamé ce processus de changement de carrière. 7 mois d’un apprentissage captivant et passionnant. J’arrive ces jours-ci en fin de formation, je viens de rendre mon mémoire, et approche à grand pas mon examen oral. C’est d’ailleurs pour cela, et je te prie de m’en excuser, que j’ai été moins présente sur le blog. J’ai focalisé pendant quelque temps mon entière attention sur l’obtention de mon diplôme.
Bien que je ne sache pas encore si je vais sortir major de ma promotion (🤣), mais je suis sûre d’une chose, je ne regrette rien. Je suis heureuse d’avoir balayé mes craintes. Heureuse et reconnaissante de tout ce que j’ai appris et accompli. Ce blog en est une véritable preuve.
J’ai maintenant de nouvelles aventures qui se profilent à l’horizon, et j’ai hâte de te raconter la suite. Tu peux d’ailleurs t’inscrire à ma newsletter pour avoir la primeur de mes péripéties.
Tu vois, il est possible de changer de vie, et de trouver sa voie professionnelle, à n’importe quel âge.
Alors j’espère que ce récit éveillera en toi l’étincelle et te donnera l’élan nécessaire pour découvrir ta vocation.
N’hésite pas à partager cet article sur les réseaux sociaux.
Si tu as des questions, des doutes, envie de discuter, tu peux me laisser un commentaire en dessous de cet article, me retrouver sur Facebook, Instagram et Pinterest, ou encore m’envoyer un mail.
À très vite,
Gazelle
6 commentaires
Bonjour Gazelle!
wouha! ça fait du bien de te lire! Je me reconnais totalement dans ta description (surtout les années d’errance..). En ce qui me concerne j’ai 42 ans et je pense qu’il n’y a pas d’âge pour changer de profession. Le plus dur est de faire face à ses peurs, de les accepter, de les canalyser pour faire qu’elles ne nous paralysent pas. Mais quand on a connu la boule au ventre pendant des années, on veut pouvoir dépasser cela et aller vers plus d’épanouissement. Toutes les personnes que je connais ayant fait une reconversion ont tiré un bilan positif de cette expérience. L’aspect financier qui semble super, méga important au début devient secondaire. Et puis on est pas obligé de tout plaquer du jour au lendemain. La phase d’action peut se passer en plusieurs mois, voir années si nécéssaire. Le tout c’est d’agir!
Bravo à toi!
PS: je croise les doigts pour toi pour l’obtention de ton diplôme mais je suis sûre qu’une passionnée comme toi aura son césame à la fin!
Bien à toi.
Mylène
Bonjour Mylène !
Je suis ravie de lire ton commentaire. Je suis bien d’accord une phase de reconversion peut se faire en plusieurs temps, et en fonction de ses possibilités également.
Personnellement, il m’a fallut prendre une claque émotionnelle et physique pour comprendre que, oui, j’étais capable de le faire. Je souhaite à toutes les personnes de trouver leur propre cheminement, sans avoir à en passer par là 😊
Merci pour tes encouragements, ça me fait chaud au cœur !
Je te tiendrais informée des résultats, qui devraient me parvenir au mois de Novembre.
Belle semaine à toi,
A très vite,
Gazelle
Coucou Gazelle,
Merci pour cet article très intéressant j’espère qu’il donnera du courage à d’autres personnes pour faire le grand pas.
A bientôt
Bonjour Carole,
Merci beaucoup, c’est gentil. J’espère moi aussi que cet article donnera de l’inspiration et de la motivation aux personnes qui en ont besoin ☺
J’espère que ton récit donnera envie à d’autres de changer de vie. Bravo !
Merci Thibaut, ça me touche, c’est vraiment gentil de ta part. Et j’espère que tes paroles seront entendues😊